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Retard de mensualités? Pensez au réméré

Introduction

Lorsque les emprunteurs sont en retard d’échéance sur leur crédit immobilier, la banque rappelle le non-paiement dans un premier temps.

En cas de renouvellement d’impayés, le prêteur menace le retardataire de plusieurs risques :

  1. Le risque de fichage au titre des incidents de paiement (FICP)
  2. Le risque de déchéance du terme et le remboursement immédiat des sommes restant dues
  3. Le risque final de saisie du bien

Comment éviter le fichage ou la saisie ?

Pour éviter ces risques, une seule solution : l’anticipation.

Prenez contact avec votre banquier et négociez les aménagements de prêts prévus contractuellement :

  • Report d’échéance
  • Suspension temporaire du remboursement
  • Modulation à la baisse de la mensualité de crédit
  • Aménagement négocié

Sinon, renégociez le crédit ou faites-le racheter.

Les solutions ne manquent pas pour qui s’y prend à temps, et qui à l’oreille de son interlocuteur bancaire.

Hélas, les situations se crispent rapidement après les premiers incidents de paiement.

Parfois les emprunteurs se murent dans un silence ou les prêteurs sont d’une rigidité incompréhensible lorsqu’ils sont sollicités.

Lorsque le dialogue est rompu.

Il convient de prendre des mesures radicales pour stopper l’hémorragie financière.

Exemple concret de vente à réméré

C’est le choix qu’a fait Madame M. à Colombes (92)

Veuve, elle élève seule ses 4 enfants, dont un mineur.

Elle doit faire face à une échéance de crédit immobilier lourde puisque son activité de traiteur et événementiel a été impacté terriblement par la période Covid-19.

Avec feu son mari, ils avaient acquis une maison grâce à un prêt bancaire et une assurance emprunteur avait été souscrite mais avec une quotité de 50%
Par conséquent, au décès de Monsieur, la moitié du capital reste encore à rembourser.

La succession est ouverte et la présence d’un enfant mineur ralentit la procédure.
La baisse des revenus ne permet plus d’honorer, à temps, ses mensualités et les retards s’accumulent.
La banque brandit alors la menace de la déchéance du terme.

La famille M. a décidé de quitter cette maison qui lui évoque des souvenirs encore vivaces.

La mesure est lapidaire, ce sera une vente.

Le produit de la vente permettra de solder le crédit immobilier, de nettoyer le fichage bancaire et de constituer un apport pour un logement plus adapté à la famille.

Nous intervenons dans ce cadre.

L’idée est ici de sortir rapidement de la contrainte bancaire, de restaurer une capacité financière et de préparer sereinement l’acquisition du prochain bien.

Nous proposons une vente avec faculté de rachat, nous incluons la possibilité de vendre à tiers le cas échéant, étant entendue que le surplus du prix leur sera acquis.

Le bien est estimé à 550 k€
L’encours avec les frais de retard est d’environ 175 k€
La vente avec faculté de rachat se négocie à 385 k€
Une fois les frais acquittés (notaire, intermédiaire…), le prêt est soldé et il reste un confortable matelas financier qui constituera l’apport.

La famille M. a versé une indemnité d’occupation pour 12 mois, ce qui lui laisse amplement le temps de trouver son prochain « home sweet home », et pendant cette période, elle ne se soucie plus de payer une mensualité ou un loyer.

L’acte notarié autorise les M. à vendre à un tiers.
Ils pourront conserver le delta entre le prix de rachat (423 k€) et le montant de la vente à prix de marché (550 k€) : environ 127 k€ de plus.

Ils choisiront peut-être de se faire plaisir ou… de rembourser de façon anticipé le crédit du nouveau logement.

Ici, on le voit, en aménageant les clauses de l’acte de réméré, il est possible de faire d’une pierre deux coups : sortir d’une impasse et rebondir financièrement.

Le maître mot est l’anticipation !

Vous êtes dans une situation à risque : n’attendez plus.
Prenez contact, l’étude est gratuite et sans engagement.

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